Ici le phtalimidure réagit avec le 2-bromomalonate d’éthyle EtOOC – CHBr – COOEt, obtenu comme précédemment. Puis on applique la synthèse malonique classique :
2.4. Utilisation de l’ester acétylaminomalonique
L’acide nitreux (ou le chlorure de nitrosyle NOCl) réagit avec le malonate d’éthyle ou le cyanoéthanoate d’éthyle (NC – CH2 – COOEt, qui réagit de la même façon) pour donner un diester-oxime (voir plus bas la structure et le mécanisme de formation), que l’on réduit par hydrogénation catalytique en présence d’anhydride éthanoïque : l’oxime est réduit en amine, qui donne un amide par action directe de l’anhydride éthanoïque. On fixe le reste de la molécule par synthèse malonique classique :
Le mécanisme de la formation de l’oxime est le suivant :
2.5. Amination réductrice d’un a-cétoacide
Nous avons déjà vu cette réaction dans le cours sur les amines :
La synthèse d’un -cétoacide peut se faire par la synthèse oxaloacétique :
2.6. Synthèse de Strecker.
En présence d’acide cyanhydrique et d’ammoniac, les aldéhydes donnent des aminonitriles, hydrolysés en acides-aminés en milieu acide :
3. Propriétés acidobasiques
Les acides aminés dont les chaînes latérales ne sont pas ionisables sont caractérisés par deux constantes d’ionisation dont les pK sont respectivement de l’ordre de 2 et de 9 :
Si on applique une différence de potentiel entre eux életcrodes plongeant dans une solution d’aminoacide, ce dernier migre vers l’anode ou vers la cathode suivant le pH. Pour un pH particulier, appelé point isoélectrique, il n’y a pas de migration de l’aminoacide car les concentrations en anions et en cations sont identiques :
Le point isoélectrique est une caractéristique de chaque acide aminé : par exemple il a un pH de 6 pour la glycine, de 5,5 pour la phénylalanine, de 11,2 pour l’arginine et de 3,2 pour l’acide glutamique.
Le point isoélectrique est atteint lorsque la forme non chargée (la deuxième) est majoritaire, soit lorsque .
Cette propriété permet de séparer les acides aminés par électrophorèse :
2.4. Utilisation de l’ester acétylaminomalonique
L’acide nitreux (ou le chlorure de nitrosyle NOCl) réagit avec le malonate d’éthyle ou le cyanoéthanoate d’éthyle (NC – CH2 – COOEt, qui réagit de la même façon) pour donner un diester-oxime (voir plus bas la structure et le mécanisme de formation), que l’on réduit par hydrogénation catalytique en présence d’anhydride éthanoïque : l’oxime est réduit en amine, qui donne un amide par action directe de l’anhydride éthanoïque. On fixe le reste de la molécule par synthèse malonique classique :
Le mécanisme de la formation de l’oxime est le suivant :
2.5. Amination réductrice d’un a-cétoacide
Nous avons déjà vu cette réaction dans le cours sur les amines :
La synthèse d’un -cétoacide peut se faire par la synthèse oxaloacétique :
2.6. Synthèse de Strecker.
En présence d’acide cyanhydrique et d’ammoniac, les aldéhydes donnent des aminonitriles, hydrolysés en acides-aminés en milieu acide :
3. Propriétés acidobasiques
Les acides aminés dont les chaînes latérales ne sont pas ionisables sont caractérisés par deux constantes d’ionisation dont les pK sont respectivement de l’ordre de 2 et de 9 :
Si on applique une différence de potentiel entre eux életcrodes plongeant dans une solution d’aminoacide, ce dernier migre vers l’anode ou vers la cathode suivant le pH. Pour un pH particulier, appelé point isoélectrique, il n’y a pas de migration de l’aminoacide car les concentrations en anions et en cations sont identiques :
Le point isoélectrique est une caractéristique de chaque acide aminé : par exemple il a un pH de 6 pour la glycine, de 5,5 pour la phénylalanine, de 11,2 pour l’arginine et de 3,2 pour l’acide glutamique.
Le point isoélectrique est atteint lorsque la forme non chargée (la deuxième) est majoritaire, soit lorsque .
Cette propriété permet de séparer les acides aminés par électrophorèse :